LEMNISCATE
PROCESSUS

Extrait issu du Manuel de psychoénergétique chinoise de Lou Yan (CHAP 4 – p.446 à p.448)

L’illusion de la liberté

La condition humaine est telle que la liberté semble être une illusion, un aveuglement. Le temps et l’espace, le nom, la forme, tout nous montre l’absence quasi totale de liberté individuelle. Dans la tradition chinoise, le temps est associé au Ciel, symbolisé par un cercle. L’espace est associé à la Terre et symbolisé par un carré.

La vie s’inscrit dans une durée. Ce temps linéaire est réactivé par des phases de renouvellement, sans aucune chance de lutte contre cette entropie inévitable, s’il n’est pas perçu comme cyclique. La notion de temps circulaire amène l’espace du corps à contenir la possibilité d’une néguentropie*, par renouvellement cyclique et renaissance.

* La néguentropie se définit comme l’ensemble des forces luttant pour la vie.

“Dans quelle réalité vit celui dont le corps est au passé ?”

L’espace-temps intérieur

Le corps est un espace-temps unique, intriqué avec l’ensemble du vivant. Il n’est pas possible de dissocier temps et espace. Les prises de conscience et la méditation permettent de retrouver un temps intérieur plus vaste que le temps linéaire, dans lequel notre énergie va pouvoir se redéployer et nous montrer la réalité avec plus de lucidité.

Un lieu, un état, un moment est une loi fondamentale à ne pas oublier, afin de nourrir la vie de multiples manières : vivre en conscience, reconnaître en soi ce qui est essentiel, s’abandonner à la joie de l’Être.

Structure énergétique de l’espace temps

Cette mobilité intérieure est à retrouver afin d’observer les différentes facettes de notre personnalité, pour les accepter, voire même les aimer. La connaissance de son tempérament est un atout majeur permettant de relativiser les abus de l’ego. Renouer avec son propre espace-temps intérieur permet le déploiement d’une immense gratitude envers les différents aspects de nous-mêmes, notamment envers ce mental tant réprouvé habituellement. Le mental n’est pas l’ennemi, il est un allié à la disposition de la conscience si nous parvenons à redéployer notre énergie pour l’inclure à sa juste place.

“Le présent n’existe pas, la présence est tout”

Le corps, instrument de la conscience

L’évolution psychomotrice de l’enfant et sa maturation psycho-affective ne constituent pas forcément des conditionnements visibles. Cependant, la nécessité d’un modèle, d’un langage, place le corps dans une position instrumentalisée en fonction de la place déterminée pour un individu. Il sera très difficile d’en sortir. Sociologiquement, le niveau social et les conditionnements familiaux se reflètent par le corps. La gestuelle, les codes de communication non verbale, etc., sont autant d’interactions avec le milieu, nécessaires à l’actualisation du potentiel de la conscience.

“Mon corps de tous les corps est un lieu unique. Ne pas chercher ailleurs.”


Dernière mise à jour le 5 novembre 2020

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